Interview du Dr Séverine Gozzoli, médecin-conseil

Quel a été votre parcours en tant que médecin-conseil ?

J’ai commencé à exercer en tant que médecin-conseil avec l’activité socle du métier : le contrôle des prestations auprès des assurés sociaux. Cela consiste à évaluer la situation médicale des assurés pour donner un avis sur des prestations : arrêt de travail, évaluation des séquelles suite à un accident du travail, mise en invalidité, …

J’ai ensuite enrichi mon activité avec l’accompagnement des professionnels de santé et offreurs de soins, par appétence pour ce domaine. C’est une autre mission du médecin-conseil. Elle consiste d’une part à accompagner les professionnels de santé libéraux : proposition d’échanges confraternels au cabinet ou par téléphone, sur des thématiques médicales (autour des recommandations en vigueur) ou en lien avec la pratique (prescription d’arrêts de travail par exemple) et d’autre part à organiser des rencontres (avec nos partenaires CPAM et ARS) au sein des établissements de santé et  médico-sociaux, pour les accompagner sur les dispositifs contractuels (contrat Caqes), sur la réglementation (qualité de la lettre de liaison en sortie d’hospitalisation),…

Après avoir exercé ces missions d’accompagnement à temps plein, j’ai aujourd’hui une activité mixte « contrôle des prestations et accompagnement ». Le champ d’action est très vaste, c’est ce qui rend le métier de médecin-conseil particulièrement intéressant.

Quelle sont les perspectives d’évolution ?

Avec ses 24 sites répartis sur toute l’Ile-de-France, la DRSM Ile-de-France offre des opportunités de mobilité géographique.

Comme en témoigne mon parcours, on peut également varier les activités : contrôle des prestations, relations avec les professionnels de santé ou encore contrôle contentieux.

Enfin, le médecin-conseil peut évoluer vers des fonctions managériales.

Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre métier ?

Travailler en équipe au quotidien, en menant des activités diversifiées, tout préservant un bon équilibre vie professionnelle / vie personnelle : ce sont les atouts de ce métier.

Que diriez-vous à un jeune confrère pour l’inciter à devenir médecin-conseil ?

Je dirais qu’être médecin-conseil, c’est apporter son expertise médicale, en veillant à la juste attribution des prestations et à l’obtention de soins de qualité pour tous. C’est donc jouer un rôle important dans la  pérennisation et l’amélioration de notre système de santé.